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Communication de l’Elysée : arrivée de Gaspard Gantzer en 3 fails

Décidement la com’ de l’Élysée depuis mai 2012 ressemble de plus en plus à un cas d’école de ce qu’il ne faut PAS faire.

De couacs en bad buzz, de ratages en erreurs de casting, il était urgent de remettre de l’ordre !..

Arrive donc, on ne sait d’où, Gaspard Gantzer un jeune trentenaire qui se voit confier le poste de Chargé de Com’ de l’Élysée. On peut dire qu’il a réussi son entrée ! Une enquête du Lab plus tard, on découvre (sur des photos de 2007) que le nouveau venu est un fumeur de joint (bon…!) mais aussi et surtout qu’il semble méconnaître les paramétrages de confidentialité de Facebook. De plus, interrogé par des journalistes, le nouveau Chargé des Relations de Presse de la Présidence de la République déclare « n’avoir aucune idée de la substance contenue dans la cigarette » (sic) !

Résumons donc : le nouveau gourou de la com’ présidentielle se laisse photographier fumant des joints, est incapable de gérer ses paramètres Facebook personnels et répond comme un benêt à sa première interview  « communication de crise ».

Un véritable atout pour la communication de ce gouvernement, il a prouvé immédiatement sa faculté d’intégration à l’équipe en place !…

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L’Affaire Batho : Politique 2.0 et story-telling

Le limogeage de Delphine Batho restera dans les annales de la politique française comme un parfait exemple de ce que peut devenir la politique 2.0 poussée à son paroxysme.

La chronologie détaillée des évènements est disponible dans le dossier spécial de LCP, ici.

Tout commence par une interview sur RTL au cours de laquelle la ministre qualifie le budget de son ministère de « mauvais ».  L’après-midi même, en pleine questions au gouvernement, la ministre est convoquée à Matignon. Le service com’ de Matignon donne l’info en temps réel sur Twitter ! On apprendra très rapidement que l’Elysée à mis fin aux fonctions de Delphine Batho. Le lendemain, lors de la passation de pouvoirs, nouveau coup de théatre, la désormais ex-ministre annonce une conférence de presse le lendemain, pour clarifier les circonstances de son départ.

Cette conférence de presse se déroulera en deux séquences. Première séquence, dans sa déclation initiale, Delphine Batho présente sa propre défense, et se livre à une attaque en règle du fonctionnement interne du gouvernement : problème de gouvernance, manque de collégialité, manque de solidarité entre ministres… Deuxième séquence, l’ex-ministre répond de façon assez précise aux questions des journalistes, allant jusqu’à sous-entendre un complot dont elle aurait été victime.

En deux jours, on aura ainsi assisté au début d’un nouvel age de la politique : une ex-ministre,  jugée plutôt effacée lorsque qu’elle était en poste, devient immédiatement une « star » des médias lorsque qu’elle est limogée…

Lorsqu’on décide d’entrer en politique, il faut savoir soigner sa sortie.